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  • Gala Fur

Libérer la cruauté qui dort en Vous


A partir de ces 4 photographies d’Araki, lâchez la bride à votre sadisme ! Imaginez les pires supplices que vous pourriez infliger à ces Japonaises. Mais arriverez-vous à la cheville de la fameuse impératrice Cixi ?

On ne parlait pas de sadisme en Chine en 1900, sous le règne de Cixi l’impératrice (mais oui ! Cixi aux antipodes de Sissi), qui aurait mérité le nom d’impératrice Rouge au vu des rivières de sang qu’elle répandit de mille manières. Depuis le harem de l’empereur jusqu’au trône, cette concubine ambitieuse élimina tous ceux qui la gênaient. Aux hommes en disgrâce, elle faisait porter l’ordre de se suicider dans un coffret contenant la cordelette de soie qui servait à s’étrangler soi-même, les femmes encombrantes se suicidaient sur son ordre en aspirant une feuille d’or.

Cixi tendit un piège au fidèle eunuque à qui elle devait les faveurs de l’empereur : il fut écorché vif, puis démembré sur la place de la ville, des rotules aux avant-bras. Les généraux vaincus s’empoisonnaient ou se pendaient plutôt que d’avoir les mollets ouverts, les muscles et les nerfs mis à nu et chatouillés à l’aide d’une plume, ou encore les oreilles arrachées, cousues par paires pour être exposées au pilori (700 kg d’oreilles d’un coup portées au centre ville à dos de mulet une année). En 1898, les plus insolents des eunuques témoins des coups de tisonnier qu’elle avait portés au jeune empereur furent « étendus à terre, la face appuyée sur du sable fin obstruant le nez et la bouche, puis un tourmenteur les frappa violemment aux reins avec un bambou. La douleur brusque et la surprise provoquèrent chez les malheureux une aspiration courte et vive ; le sable fin, entraîné, leur emplit le nez et la bouche et, pénétrant dans les poumons, détermina une irritation si violente que les condamnés, se roulant dans d’horribles douleurs, ne tardèrent pas à mourir suffoqués ».

En matière de plaisir sexuel, Cixi n’a rien à envier la fameuse comtesse hongroise, la sanglante comtesse Bathory et ses vierges de fer. A 70 ans passés, Cixi se fait amener un jeune homme kidnappé dans la rue, jusqu’à sa chambre les yeux bandés. Il a, certes, le privilège de taquiner le dragon (fumer de l’opium) sur des draps de soie en compagnie d’une inconnue raffinée. Mais pendant qu’ils font l’amour, Cixi sort un poignard et l’enfonce dans la gorge du malheureux, « des ondes de volupté la secouent et la brise » tandis que le sang chaud l’inonde. « Il lui semble que c’est son propre sang qui coule, que c’est elle-même qui meurt ; l’horreur du trépas se mêle en elle à la merveilleuse certitude de vivre, mais de vivre une existence irréelle où la joie viendrait par effluves étourdissants qui feraient vibrer, jusqu’à la douleur, tous ses sens. »

Le peuple admiratif se racontait les dernières inventions lascives de Cixi impératrice (1834-1908)d’après le sinologue Sulié de Morant, auteur de la biographie de l’impératrice qui unifia la Chine repoussa les envahisseurs occidentaux.

Photos extraites du SUMO d’Araki, éditions Taschen.

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